En finir avec l'acharnement contre l’Hôtel-Dieu !

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Les citoyens dénoncent le scandale d’un hôpital démantelé qui continue d’être victime de l’acharnement de la direction de l’APHP en pleine crise du coronavirus et du risque attentat.

Après les terribles suppressions de lits, de services et de personnels depuis 2013, après l’acharnement du 18 mars 2020, la direction de l’APHP persiste, en pleine crise du coronavirus et du nouveau risque d’attentats, à fermer le 3 novembre les services des urgences de l’Hôtel-Dieu, hôpital au centre de Paris.

Alors que l’hôpital Hôtel-Dieu est doté de locaux vides opérationnels ayant la capacité d’intégrer une activité ambulatoire, la direction continue d’affirmer le contraire ! Au lieu de laisser les personnels travailler, renforcer les équipes, recruter et former, elle continue de fermer des lits, de rendre des postes et de bloquer la formation de paramédicaux. Au lieu d’écouter les citoyens et les habitants qui veulent un hôpital de proximité généraliste, la direction de l’APHP nous méprise.

La finance dehors, l’humain d’abord ! La raison de cette lutte à mort ? Le système « hôpital = entreprise » et « patient = marchandise » continue d’écraser toute revendication sanitaire et démocratique.

Les coûts humains et financiers sont incalculables : transferts de patients, désarrois humains et familiaux, personnels ballotés, conditions de travail inadaptées et dégradantes, colère des usagers refusés pour des maladies chroniques... Dans ces conditions, le « compromis » qui livre à Novaxia des milliers de m² parait de plus en plus dangereux et explique peut-être ce zèle à continuer les restructurations au prix de nos vies.

Les coûts démocratiques écrasent les personnels mobilisés, les syndicats, les élus, les citoyens…qui connaissent les solutions et se voient refuser le pouvoir de prendre en main leurs affaires.

Le choix de la rentabilité marchande n’est plus acceptable. L’Hôtel-Dieu ne doit plus appartenir à des bureaucrates, les yeux rivés sur leurs ratios de rentabilité, conseillés par Novaxia (promoteur immobilier) qui se permet d’émettre un avis défavorable sur les capacités d’accueil en réanimation.

L’Hôtel-Dieu n'est pas un actif financier ! On ne l'achète pas. Produire plus de profits n'est pas sa vocation ! Proposer des galeries marchandes et des laboratoires loués très chers au détriment de l’accueil des patients et des plus démunis va à l'encontre de la vocation historique de l'Hôtel-Dieu ! C'est inacceptables et nous nous y opposons.

Nous, citoyens, habitants, soignants, demandons l'arrêt de cette gestion criminelle ! Nous luttons pour :

- la réouverture immédiate des urgences

- l'ouverture immédiate des salles d‘hospitalisation fonctionnelles avec des circuits de fluides opérationnels pour les unités de soins : 4 unités sont déjà disponibles, soit 40 lits, selon les syndicats CGT et MICT CGT

- l'arrêt de la privatisation d'un tiers de l’hôpital et de sa prévente à Novaxia

- la mise en place d’une nouvelle ambition sanitaire utilisant 100% des locaux de l'Hôtel-Dieu pour un réel service public de santé au centre de Paris

Mobilisation créée par Communistes de Paris Centre (PCF)
4/11/2020

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