A Lyon, depuis le début du mois de mai, des mineur.es arrivé.es seul.es en France, sans parents, sont mis à la rue suite à une évaluation contestant leur minorité et aboutissant à un refus de prise en charge par la Métropole.
La plupart d'entre eux seront finalement reconnu.es mineur.es par le Juge des Enfants ou la cour d’appel.
En attendant, durant de longs mois, ces jeunes sont abandonnés par les institutions, au mépris de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Sans protection ces mineur.es, sont livré.es aux violence de la rue, aux maladies, à la faim et à la violence. C'est pourquoi durant 3 semaines, une cinquantaine de ces mineur.es ont été mis à l'abri dans un campement rue Hénon, au square Gustave Ferrié, puis suite à l'alerte météo, déplacés dans un gymnase. La Mairie centrale propose une trentaine de places d'hébergement un peu plus pérennes. C'est bien mais ce n'est pas suffisant pour tou.tes les loger.
Au 8 rue Dangon (Lyon 4ème), sur 4 étages des appartements sont vides et chauffés depuis 7 ans, dans un immeuble appartenant à la ville.
Nous, voisin.es des lieux, parent.es d'élèves de l'école Lafontaine, habitant.es de la Croix-Rousse et d'ailleurs, demandons :
- que la mairie, propriétaire de ces logements rue Dangon, les mette à disposition afin que ces mineur.es isolé.es soient à l'abri.
- que la Métropole, en charge de la protection de l'enfance, assure l'accompagnement et la prise en charge de ces jeunes tant qu'un Juge des Enfants ou une cour d'appel n'a pas statué sur leur minorité.
