Le 6 septembre 2021, M. Malek Boudjemâa , père de famille et fils de chahid, résidant à Guendouze dans la commune d’Aït R’zine (région At Abbas wilaya de Béjaia), s’est fait arrêter par la gendarmerie et son domicile perquisitionné et minutieusement fouillé sous le regard médusé de sa mère, Lla Baya, centenaire et grabataire.
Motif : son militantisme en faveur de la démocratie, de la liberté, du respect des droits humains et du vivre-ensemble.
Il a été immédiatement confié à la brigade de recherche de la gendarmerie de Tizi-Ouzou où il est encore détenu et quotidiennement soumis à la question en attendant son jugement. Durant tout ce temps, à aucun moment, il ne lui a été permis de contacter un proche ou un avocat pour l’informer de sa situation, laissant ainsi les doutes et les inquiétudes ronger son entourage.
Peut-on imaginer cette situation où on se retrouve d’une minute à l’autre retenu dans les locaux de la gendarmerie, sans avoir ni le droit de prévenir qui que ce soit, ni de savoir combien de temps cela va durer ?
Ce ne sera que ce dimanche 12 septembre que ses avocats auront enfin la possibilité de lui rendre visite.
Avant son procès, dont nous connaissons d’ores et déjà l’issue, nous vous invitons à signer cette pétition pour exiger la libération immédiate et sans condition de notre frère et ami M. Malek Boudjemâa. Il est absolument injuste de ne pas redonner à cet éducateur, ce formateur, cet humaniste et libre-penseur sa liberté injustement volée. Nous demandons qu’il soit relaxé et qu’il retrouve au plus vite sa famille, ses proches et ses amis.
En signant cette pétition, vous soutenez aussi le combat actuel de toutes celles et ceux outré-e-s de voir les gens comme Ɛami Malek, comme vous, comme ces dizaines d’algériennes et d’algériens qui croupissent encore dans les prisons, qui n’ont rien à voir avec les faits de droit commun, le terrorisme, le crime, l’ atteinte à l'ordre public et à la sûreté de l'État ou tout autre horreur méritant un tel sort.